CABINETS DE PHYSIQUE
dans l'enseignement secondaire au XIX° siècle

Aperçu d'une partie de la Collection
Francis GIRES

PROFESSEUR DE PHYSIQUE

 
 
 L'exposition "Physique côté cours" a reçu le prix de la culture scientifique 1998 du Ministère de l'Éducation Nationale
 

 Une collection d'instruments et de traités de physique du XIXème siècle.

Nous remercions Francis Gires (collectionneur passionné) Bernard Dupuy (photographe), ainsi que tous les autres acteurs de nous avoir permis gracieusement d'utiliser tout leur travail de recherche pour créer ces pages. Faire partager, générer de la passion, suciter de l'intérêt, ou bien développer un outil de travail pédagogique, les entrées sont multiples. Sur le site l'exposition n'est pas complète 23 objets sur 59 sont présentés. Toutefois si vous êtes intéressés, vous pouvez commander le catalogue complet de l'expo (par e.mail) ou consulter l'agenda de l'exposition pour rencontrer directement ces objets .

 
 

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 Cette collection est née d'une attirance pour la beauté et la qualité de fabrication de ces objets comme Alfred Cornu, membre de l'Institut, le soulignait dans la préface du catalogue édité par le syndicat des Constructeurs en instruments de précision, suite à l'exposition universelle de Paris en 1900, en ces termes : "qualités qui sont dues, en dehors des progrès de l'outillage, aux traditions conservées dans chaque atelier, à cette main d'oeuvre parisienne unique au monde, à ce goût à la fois artistique et sûr, à cette souplesse d'intelligence de l'ouvrier qui réussit avec la même facilité les articles de gracieuse fantaisie ou les appareils de haute précision". Malgré cela peu de renseignements existent sur les constructeurs du XIXè contrairement à ceux du XVIIè et XVIIIè siècles. Or l'essentiel de cette collection, réalisée dans les années 1970 au hasard des recherches chez les antiquaires de la région Aquitaine, porte sur des objets datant du siècle dernier.

 

Ce sont désormais des objets rares, surtout ceux à vocation purement didactique. Cette rareté peut s'expliquer comme le souligne Nicole Hulin dans sa préface, par le nombre restreint d'élèves concernés entre le milieu du siècle dernier jusqu'en 1930, de 100.000 à 200.000 soit 10 à 20% des effectifs de 1960. D'autre part on peut imaginer que les budgets n'ont pas permis l'acquisition de tous les instruments souhaités. Plus récemment, les restructurations et les changements de programme ont rendu obsolètes ou inutiles beaucoup de ces appareils. Par exemple, l'appareil de Van Hope, encore au programme il y a une quarantaine d'années, disparait peu à peu des laboratoires. Enfin, d'autres ont été laissés à l'abandon dans les greniers ou caves et sont retrouvés en piteux état ou mutilés.

 

Si l'on prend l'exemple de la Dordogne, on compte peu d'établissements dont l'origine remonte au moins à la fin du XIXè siècle, susceptibles d'avoir acquis et conservé ces instruments. Toutefois, plusieurs objets présentés dans le cadre de cette exposition proviennent de l'Institution Saint-Joseph de Périgueux, notamment le faisceau magnétique qui fut montré en 1979, à l'occasion du centenaire de l'établissement.

On observe le même phénomène pour les traités de Physique qui certes existaient en plus grand nombre mais ont été aussi détruits en grande quantité. Ces traités sont de précieux auxiliaires qui permettent d'identifîer les instruments et d'en connaître leur fonctionnement. On reprochait à leurs auteurs de laisser une trop grande place à des descriptions détaillées (on le comprend parfaitement sur le plan pédagogique) mais ce défaut est pour nous une qualité qui permet de sortir de l'oubli des appareils qui sont souvent des témoins d'importants progrès scientifiques.

 

Il est tout à fait concevable de penser que "le GANOT" était le traité de physique le plus utilisé de la deuxième moitié du XIXè siècle si l'on s'en rapporte à la fréquence de découverte de ce livre chez les bouquinistes et antiquaires. La première édition de son traité élémentaire de physique expérimentale et appliquée (cours de mathématiques élémentaires) date de 1859 la vingtième de 1881 et on le retrouve entièrement refondu par G. Maneuvrier sous la forme d'une vingt et unième édition en 1894 : presque un demi siècle d'existence !

Chez le même auteur existait un traité que l'on trouve plus rarement qui s'intitulait "Cours de physique purement expérimentale et sans mathématiques à l'usage des gens du monde, des candidats au brevet de capacité, des écoles normales primaires de pensions de demoiselles etc... des candidats au baccalauréat ès lettres".

Le traité élémentaire de C.Drion et E. Fernet connaîtra aussi une belle longévité : 1861 pour la première édition et 1893 pour la douzième.

 

Conscient de l'importance de ce patrimoine, le Ministère de l'Education Nationale a mis en place une heureuse initiative et lance un appel à tous les chefs d'établissements pour faire l'inventaire de ces objets, en assurer la conservation et la mise en valeur, afin de promouvoir autour d'eux, des projets pédagogiques (B.O. décembre 1996, cf. annexe p.92)

 

Cette exposition est donc un point de départ dans ce sens et permettra de lever un peu le voile sur ce XIXè siècle trop méconnu et pourtant si proche de nous.

Francis GIRES

 
 

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 L'enseignement de la physique

du XIXème au XXème siècle : permanences et décalages.

La physique expérimentale se développe en France, au milieu du XVIIIè siècle, sous l'influence de l'abbé Nollet. Les cabinets de physique sont en vogue jusqu'à la fin du siècle entraînant l'essor du métier de constructeur d'instruments et Sigaud de la Fond dispense des leçons particulières pour la préparation d'appareils et d'expériences. Dès la fin du XVIIIè siècle des "démonstrateurs de physique", qui vendent des instruments, interviennent à l'intérieur des collèges montrant des phénomènes électriques ou magnétiques, des expériences dans le vide ou bien encore le spectacle du grossissement d'objets dans le microscope, et permettent ainsi d'illustrer les cours dictés quelques mois auparavant.

 

Avec le XIXè siècle apparaît un discours militant en faveur du caractère expérimental de l'enseignement de la physique et, du XIXè au XXè siècles, vont se succéder des affirmations de principe comme : "C'est surtout en physique qu'il faut voir et toucher" [C. Pouillet, 1827] ; "Ce serait avec peine que l'on pourrait saisir l'attention des élèves sans les expériences" [L. Pasteur, 1846] ; "Il faut que les yeux voient et que les mains touchent" [V. Duruy, 1868] ; "Il ne suffit même pas de regarder des expériences faites au cours par le professeur. Il faut les avoir répétées soi-même" [H. Le Chatelier, 1928] ; ou encore : "On doit privilégier la méthode inductive et le recours systématique à l'expérience" [rapport Bergé, 1989].

 

Bien qu' assez rares, des réserves critiques sont faites sur ces orientations : "faut-il avoir l'air d'établir expérimentalement toutes les lois qu'on énonce ? Sans parler de l'impossibilité d'expliquer aux élèves certains appareils nécessaires à cet établissement [...] sans insister [...] sur le trompe l'oeil que [la démonstration expérimentale] est souvent" [H. Bouasse, 1901] ; "Voir pour comprendre, tel est l'idéal de cette étrange pédagogie" [G. Bachelard, 1931] ; "Les manipulations font recours à un matériel didactique hors de prix et ad hoc qui enlève l'essentiel de leur intérêt aux manipulations car il s'agit d'un matériel modèle imposé dans une structure figée aux élèves [...] À la limite, le recours expérimental devient purement idéologique" [M. Hulin, 1987].

 

L'enseignement secondaire au XIXè siècle est un enseignement de classe, c'est l'école de la bourgeoisie. Non gratuit, il est accessible à moins de 5% des enfants. L'enseignement secondaire féminin n'est organisé qu'en 1880 par la loi Sée ; différent de son homologue masculin il ne comporte que des "éléments" des sciences. L'assimilation complète des études féminines et masculines est l'oeuvre du XXè siècle et débute par l'identification des deux enseignements secondaires avec la loi Bérard en 1924.

 

Dans la première moitié du XIXè siècle il s'agit avant tout de dispenser une culture désintéressée aux enfants et les humanités classiques sont prédominantes. De nombreux plans d'études se succèdent faisant varier la classe où débute l'enseignement des sciences, mais l'étude de la physique est repoussée en fin de cursus. Cependant les mutations économiques profondes qui se produisent au cours du siècle, en liaison avec les progrès des sciences et des techniques, vont imposer des évolutions au système éducatif.

Au début du Second Empire une réforme novatrice établit le système de la "bifurcation des études". Deux filières sont distinguées à partir de la 3è, l'une littéraire et l'autre scientifique, équivalentes par la durée et la sanction des études. Le baccalauréat ès sciences devient alors indépendant du baccalauréat ès lettres et l'enseignement des disciplines scientifiques commence en 3è. La recommandation est faite pour la physique de "partir de l'expérience fondamentale toutes les fois que le sujet le permet", mais en évitant de "décrire les instruments dans tous leurs détails". Des crédits sont prévus pour équiper les laboratoires et les professeurs sont vivement encouragés à construire eux-mêmes les appareils. Cette réforme est accompagnée d'une modification du concours de recrutement des professeurs, l'agrégation, avec en particulier l'introduction d'épreuves pratiques.

 

V. Duruy supprime la "bifurcation" et revient à une conception classique de l'enseignement secondaire, tout en établissant parallèlement les bases de ce qui deviendra à la fin du siècle l'enseignement moderne. En 1874 une circulaire précise les objectifs assignés à l'enseignement de la physique dispensé en classe de philosophie : il s'agit de mettre les élèves "en possession de la méthode expérimentale" ; en 1890 la commission des réformes de l'enseignement scientifique affirme avec force que l'expérience est "le principe et le nerf de la science". Peu à peu la physique est présentée comme une science expérimentale modèle.

 

Dans cette deuxième moitié du XIXè siècle les descriptions minutieuses d'appareils et les précautions opératoires à respecter vont envahir les traités élémentaires. En 1901 H. Bouasse lance une campagne et dénonce "l'empilement de ce bazar instrumental dans les cours élémentaires". "Les traités élémentaires, explique-t-il, sont d'étranges recueils d'instruments démodés ; on s'y trouve comme dans un musée d'antiquités où l'on a réuni pêle-mêle le legs des temps passés". Il dresse une liste des appareils qu'on trouve dans les collections, parmi eux : l'aréomètre de Baumé comme exemple d'appareil utile dans la pratique mais sans aucun intérêt pédagogique, le baromètre de Fortin n'ayant "aucun intérêt théorique [...] lourd, incommode à transporter, fragile, complètement délaissé sous la forme classique par les géologues et les explorateurs" ou le galvanomètre de Nobili pour lequel est décrite la méthode d'étalonnage employée vers 1840 par le physicien P. Desains alors que désormais on utilise des galvanomètres donnant des indications proportionnelles à l'intensité du courant. L'importance de la place accordée aux appareils est fort bien illustrée avec l'exemple de l'ouvrage de Ch. Drion et E. Fernet : la présentation détaillée de divers baromètres occupe onze pages de l'édition de 1869, neuf pages de l'édition de 1901!. En 1931 P. Langevin dénoncera encore ce défaut d'accumuler les présentations d'instruments "dont l'étude détaillée ne peut intéresser que le spécialiste de leur emploi ou de leur construction".

 

En 1902, cinquante ans après la réforme de la "bifurcation", intervient une importante réforme qui à la fois restructure l'enseignement secondaire et introduit un nouvel esprit dans l'enseignement scientifique que l'on souhaite constituer en véritables "humanités scientifiques". Le libellé des programmes de physique de 1902 fait un usage répétitif du mot expérimental. On souligne la nécessité d'habituer les esprits à s'incliner toujours devant une preuve, d'apprendre à observer, à remonter d'un fait à une loi, à vérifier une hypothèse. Au baccalauréat, il faut que "l'énoncé de la loi ne vienne sous la plume de l'élève que comme conclusion des expériences rapportées". La réforme introduit une innovation avec l'instauration des manipulations pour les élèves, mesure préconisée par J.- B. Dumas dès 1847 car il la considérait comme indispensable pour une étude sérieuse des sciences physiques. Les recommandations jointes aux programmes soulignent l'importance de ces exercices pratiques et invitent le professeur à y attacher la même attention et le même intérêt qu'aux leçons. Mais les appareils classiques des collections des lycées sont jugés ne plus convenir pour la plupart. Le jury d'agrégation de 1902 indique dans son rapport que "les collections sont encombrées d'appareils surannés, mal conçus ou même absurdes, qui doivent disparaître" et il souligne son intérêt pour le choix judicieux des appareils employés par le candidat lors de l'épreuve de la leçon, surtout s'ils "ont été réalisés simplement et élégamment par le candidat lui-même". D'ailleurs pour les manipulations les professeurs sont invités à utiliser des appareils peu dispendieux et à les fabriquer si possible eux-mêmes. Un recueil d'expériences élémentaires de physique est alors préparé sous la direction de H. Abraham, secrétaire général de la Société française de physique, avec la collaboration d'une centaine de professeurs. L'intérêt de la constitution d'une sorte de "Mutuelle des idées" conduit à la création de l'Union des physiciens en 1906 et à la publication d'un bulletin périodique. En 1904 toutes ces incitations faites aux professeurs pour accentuer le caractère expérimental de leur enseignement se concrétisent par l'introduction à l'agrégation de l'épreuve du "montage de physique" qui consiste à "dresser le programme des opérations à effectuer pour une leçon de lycée indiquée par le jury et les effectuer".

 

Dès les premières décennies du XXè siècle la théorie de la relativité et la théorie quantique vont modifier profondément la physique, qui connaît bientôt un développement explosif dans le domaine microscopique. Des réaménagements importants s'opèrent alors au sein de la physique. Dans les années 1960 ceci induit, au niveau international, la nécessité de restructurer l'enseignement de la discipline, y compris dans le secondaire. C'est dans ce mouvement que s'inscrit la réforme préparée à partir du début des années 1970 par la Commission Lagarrigue. L'objectif est alors de présenter avec le maximum d'authenticité les méthodes fondamentales de la physique - recours aux "grands principes", modélisation, formalisation, expérimentation. Des exigences nouvelles seront bientôt formulées à l'agrégation pour l'appréciation du montage de physique qui doit être l'occasion d'illustrer la méthode expérimentale. Le rapport du concours 1983 souligne d'abord la position bien différente de l'enseignant et du chercheur en ce qui concerne l'aspect heuristique de l'expérience. L'enseignant dispose d'une référence théorique qui impose le "bon résultat". L'épreuve du montage devra donc permettre de juger de "la compréhension par le candidat du but "théorique" qu'il poursuit et de la cohérence logique de sa démarche".

 

Les programmes de 1992, qui affirment la place essentielle des activités expérimentales, reprennent certaines orientations présentes dans les travaux de la Commission Lagarrigue comme "développer chez l'ensemble des élèves les éléments d'une culture scientifique". Mais un glissement apparaît car en 1992 l'un des objectifs désormais assignés à l'enseignement est de préparer les élèves à participer aux "choix politiques, économiques, sociaux, voire d'éthique" auxquels doivent procéder nos sociétés en leur fournissant "un mode d'emploi des sciences et des techniques". Cette idée s'est construite dans une réflexion critique que mena Michel Hulin, l'un des acteurs de la réforme Lagarrigue, qui à partir de 1985 proposait de substituer à la compétence scientifique largement partagée la capacité à gérer le savoir scientifique.

Le caractère expérimental de l'enseignement de la physique est un des thèmes permanents du discours sur l'enseignement scientifique d'un siècle à l'autre, mais avec des motivations variables. Au milieu du XIXè siècle le chimiste J.-B. Dumas avance l'argument qu'en développant l'aspect expérimental de l'enseignement de la physique on le rendra accessible pour la "masse des élèves". Mais, en fait, c'est une manière d'affirmer la différence entre physique et mathématiques et de justifier le couplage de la physique avec la chimie plutôt qu'avec les mathématiques. Au moment de la réforme de 1902 le discours officiel, tout en affirmant l'unité de la science, souligne l'apport spécifique des sciences physiques, à savoir "la notion de vérité positive, c'est-à-dire du fait expérimentalement constaté", et donne ainsi une justification à la place qui vient d'être faite aux sciences physiques aux côtés des "mathématiques abstraites". Dans les années 1970 la Commission Lagarrigue affirme aussi le caractère expérimental de la physique, avec dans ce cas une certaine ambiguïté dans le discours du fait de place de choix réservé à la physique microscopique ; mais c'est encore une manière de situer la physique par rapport aux mathématiques dont l'enseignement vient d'être rénové (réforme des mathématiques modernes). Cependant un élément nouveau apparaît ici dans le discours, l'affirmation de la nécessité de respecter autant que possible les caractéristiques épistémologiques de la discipline, l'interaction dialectique entre l'activité expérimentale et l'activité théorique. Affirmation encore de ce caractère expérimental de la discipline en 1989 dans le rapport de la Commission de réflexion sur l'enseignement de la physique, à situer cette fois dans le contexte d'un retour d'intérêt des physiciens pour la physique macroscopique.

 

À la permanence du discours il faut aussi associer un décalage fort important concernant le public d'élèves visés par l'enseignement secondaire. Pour répondre à une demande sociale, d'enseignement de classe celui-ci s'oriente vers un enseignement de masse : les effectifs du secondaire qui ont évolué entre 100.000 et 200.000 du milieu du XIXè siècle à 1930, atteignent 1.000.000 en 1960. Les raisons de cette croissance des effectifs sont diverses : augmentation du nombre des naissances, instauration de la gratuité (1930), développement de l'enseignement féminin (1924-28), auxquels va s'ajouter l'établissement de la scolarité obligatoire jusqu'à seize ans prenant effet en 1967. Il en résulte une nécessaire adaptation, une nécessaire évolution. Ce décalage est toutefois associé à la permanence des enjeux économiques (adapter la société à l'activité moderne et ses exigences techniques) et culturels (faire entrer les sciences dans la culture par l'enseignement et la vulgarisation), mais avec un glissement des rivalités disciplinaires lettres - sciences, mathématiques - sciences expérimentales.

Nicole Hulin
Université Pierre et Marie Curie - Paris VI et Centre Alexandre Koyré

 

Éléments bibliographiques

OUVRAGES :

Bruno Belhoste, Hélène Gispert, Nicole Hulin (dir.), Les sciences au lycée - Un siècle de réformes des mathématiques et de la physique en France et à l'étranger, Paris, Vuibert et INRP, 1996 [des années 1900 aux années 1960 - 1970, avec des prolongements jusqu'à aujourd'hui]

Michel Hulin, Le mirage et la nécessité - Pour une redéfinition de la formation scientifique de base, Paris, Presses de l'Ecole normale supérieure et Palais de la découverte, 1992 [réforme Lagarrigue ; réflexions sur l'enseignement de la physique]

Nicole Hulin-Jung, L'organisation de l'enseignement des sciences - La voie ouverte par le Second Empire, Paris, Editions du Comité des Travaux historiques et scientifiques, 1989.

ARTICLES :

Nicole Hulin, "Caractère expérimental de l'enseignement de la physique - XIXè-XXè siècles", Bulletin de l'Union des physiciens, n°748 et 749, nov. et déc. 1992, pp. 1401-1415 et pp. 1565-1580.

Nicole Hulin, "L'instrument dans l'enseignement scientifique au XIXe siècle", Corps écrit, n°25, sept. 1990, pp. 39-43, Paris, PUF.

Nicole Hulin, "Enseignement scientifique et lignes de partage disciplinaire. La place de la physique dans la première moitié du XIXe siècle", Revue de Synthèse, n°1-2/1994, pp. 121-134, Paris, Albin Michel.

 
 

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Bibliographie

 

BOUTET DE MONVEL, Notions de Physique, PARIS, L.Hachette et Cie,1865, 7ème éd.

H. BUIGNET, Manipulations de Physique, cours de travaux pratiques professés à l'Ecole Supérieure de Pharmacie de Paris, PARIS, J.B. Baillière, 1877.

A. CLERC, Physique et Chimie populaires, PARIS, J.Rouff, 1890.

E. DESBEAUX, Physique populaire, PARIS, Flammarion, 1891.

V. DESPLATS et C.-M.GARIEL, Nouveaux éléments de Physique médicale, PARIS, F. Savy, 1870.

Ch. DRION et E. FERNET, Traité de Physique élémentaire, PARIS, Masson ; 1861, 1ère éd. - 1875, 5ème éd. - 1893, 12ème éd.

S. DUCLAU, La Science Populaire, Physique expérimentale, Acoustique, Optique, LIMOGES, Ardent, 1880.

L. FIGUIER, Les Merveilles de la Science, PARIS, Furne et Jouvet, 1877.

A. GANOT, Cours de Physique purement expérimentale et sans mathématiques, (à l'usage des gens du monde, ... ,des demoiselles.), PARIS, Ganot, 1878, 7ème édition.

A. GANOT, Traité élémentaire de Physique expérimentale et appliquée, (cours de Mathématiques Elémentaires),

PARIS, Ganot, 1851, 1ère éd. - 1866, 12ème éd. - 1874, 16ème éd. - 1876, 17ème éd. - 1887, 20ème éd.

A. GANOT, Traité élémentaire de Physique, (cours de Mathématiques Elémentaires entièrement refondu par G.MANEUVRIER), PARIS, Hachette, 1894, 21ème éd.

N. HULIN, "caractère expérimental de l'enseignement de la Physique XIXème - XXème siècles", Bulletin de l'Union des Physiciens n° 748 et 749, PARIS, 1992.

N. HULIN, "les instruments dans l'enseignement scientifique au XIXème siècle", corps écrit (P.U.F.) n° 35 p.39-43.

N. HULIN, "Histoire des sciences et enseignement scientifique: quels rapports? Un bilan XIXème - XXème siècles», Bulletin de l'Union des Physiciens n° 786, PARIS, 1996.

J. LANGLEBERT et E. CATALAN, Manuel du baccalauréat ès sciences, tome deuxième, Physique Chimie, Histoire Naturelle, PARIS, Delalain, 1880.

J. F. LAVOISIEN, Dictionnaire portatif de Médecine, d'Anatomie, de Chirurgie, de Pharmacie, de Chymie, d'Histoire Naturelle, de Botanique et de Physique, PARIS, Barrois, 1793.

L. MARGAT-L'HUILLIER, Leçons de Physique, PARIS, Vuibert et Nony, 1907, 7ème éd.

F. MAYEUR, Histoire générale de l'enseignement et de l'éducation en France, tome troisième, PARIS, Labat, 1981.

Abbé NOLLET, Leçons de Physique expérimentale, PARIS, Guérin, 1745.

PELLETAN, Traité élémentaire de Physique générale et médicale, PARIS, Germer Baillière, 1838.

P. POIRE, Leçons de Physique, PARIS, Delagrave, 1882, 2ème éd.

A. PRIVAT DESCHANEL, Traité élémentaire de Physique, PARIS, Hachette, 1869.

C. ROGUET, Elémens de Physique, PARIS, P. Dupont, 1838.

Dr. SAFFRAY, Leçons de choses, PARIS, Hachette, 1884.

Les Sciences au Lycée : "un siècle de réformes des mathématiques et de la physique en France et à l'étranger", sous la direction de Bruno Belhoste, Hélène Gispert et Nicole Hulin, PARIS, Vuibert et INRP, 1996.

L'lndustrie Française des Instruments de Précision,1901-1902, PARIS, A. Brieux, 1980.

 
 

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 Hommes de sciences cités dans l'ouvrage

ÆPINUS (Franz Ulrich Théodor HOCH, dit), physicien et médecin allemand (1724-1802). Il se rendit célèbre par ses recherches en électrostatique et magnétisme.

 

 

 

AMPERE (André), mathématicien et physicien français (1775-1836). Il inventa le galvanomètre, le télégraphe électrique et, avec Arago, l'électroaimant. Il contribua aux bases de l'électrodynamique par ses études des actions réciproques des courants et des aimants et des courants entre eux.

 

 

 

ARAGO (François), astronome et physicien français (1786-1853). Il effectua de nombreux travaux sur l'électromagnétisme, la polarisation de la lumière et la vitesse du son.

 

 

 

ARCHIMEDE, savant de l'Antiquité né en Sicile (287-212 av. J.C.). Il étudia le levice, imagina la vis sans fin et les roues dentées. Il découvrit le principe d'hydrostatique qui porte son nom.

 

 

 

ARISTOTE, philosophe grec (384-322 av. J.C.), précepteur célèbre d'Alexandre le Grand.

 

 

 

BACON (Roger), philosophe et savant anglais (1220-1292). Curieux de tout, il célèbra la science expérimentale comme la maîtresse de toutes les sciences.

 

 

 

BAUME (Antoine), pharmacien et chimiste français (1728-1804). Il inventa l'aréomètre qui porte son nom.

 

 

 

BRAHE (Tycho), astronome danois (1546-1601). Ses observations précises de la planète Mars permirent à Képler d'énoncer ses fameuses lois.

 

 

 

BUNSEN (Robert), chimiste et physicien allemand (1811-1899). Il inventa le brûleur à gaz qui porte son nom. En créant, avec Kirchoff l'analyse spectrale, il découvrit que les raies du spectre sont caractéristiques des éléments chimiques.

 

 

 

CAGNIARD-LATOUR (Charles), physicien français (1777-1859). Il inventa la sirène en 1819 et étudia les vibrations sonores dans les liquides.

 

 

 

CARLISLE (Sir Anthony), chirurgien et physiologiste anglais (1768-1840). Il découvrit, en 1800, avec Nicholson, la décomposition de l'eau par le courant électrique.

 

 

 

CARNOT (Nicolas Léonard Sadi), physicien français (1796-1832). Il énonça le premier des deux principes de la thermodynamique.

 

 

 

COPERNIC (Nicolas), astronome polonais (1473-1543). Il bouleversa les données de l'astronomie en montrant que les planètes tournaient autour du soleil en tournant sur elles-mêmes. Galilée vérifia sa théorie en 1610.

 

 

 

COULOMB (Charles de), physicien français (1736-1806). il découvrit en 1785 la loi fondamentale sur les actions électrostatiques et magnétiques.

 

 

 

DAVY (Sir Humphry), chimiste et physicien anglais (1778-1829). Il effectua de nombreux travaux sur l'électrolyse et découvrit le phénomène de l'arc électrique.

 

 

 

DU FAY (Charles François de CISTERNAY), physicien français (1698-1739). Il découvrit l'existence de deux types d'électrisation, "résineuse" et "vitrée". Il étudia les phénomènes d'attraction et de répulsion électrostatiques ainsi que la transmission des charges dans les conducteurs.

 

 

 

EDISON (Thomas Alva), inventeur américain (1847-1931). Ses plus célèbres inventions sont le phonographe en 1877 et la lampe à incandescence vers 1878. En 1883, il découvrit l'émission d'électrons par des métaux incandescents.

 

 

 

FARADAY (Michael), physicien et chimiste anglais (1791-1867). Il mit en évidence l'induction électromagnétique (1831), énonça les lois de l'électrolyse et étudia l'électrostatique.

 

 

 

FORTIN (Jean Nicolas), mécanicien français (1750-1831). Il inventa le baromètre transportable qui porte son nom et perfectionna de nombreux appareils de physique.

 

 

 

FRAUNHOFER (Joseph VON), opticien et physicien allemand (1787-1826). Il inventa le spectroscope qui lui permit de repérer en 1814 les raies du spectre solaire.

 

 

 

FRESNEL (Augustin), physicien français (1788-1827). Il inventa des dispositifs donnant des interférences lumineuses dont il fera l'étude théorique. Il inventa aussi les lentilles pour phares.

 

 

 

GALILEE ( Galileo GALILEI, dit), physicien et astronome italien (1564-1642). Il établit les lois de la chute des corps grâce à son plan incliné. Il construisit l'un des premiers microscopes et réalisa en 1609 la fameuse lunette qui porte son nom et avec laquelle il fit de fructueuses observations.

 

 

 

GALVANI (Luigi), physicien et médecin italien (1737-1798). Il attribua le phénomène de contraction de la cuisse d'une grenouille sous l'effet d'un métal à une forme d'électricité animale. Les débats passionnés entre lui et volta permirent à ce dernier de découvrir le phénomène de la pile électrique.

 

 

 

GAUSS (Carl Friedrich), mathématicien et physicien allemand (1777-1855). Il s'intéressa à de nombreux domaines de la science et notamment en physique au magnétisme et à l'optique.

 

 

 

GAY-LUSSAC (Louis Joseph), physicien français (1778-1850). Il énonça les lois de la dilatation des gaz et la loi volumétrique des combinaisons chimiques gazeuses.

 

 

 

GILBERT (William), médecin et physicien anglais (1544-1603). Il créa le premier électroscope et distingua les isolants des conducteurs. Il découvrit l'aimantation par influence, l'inclinaison magnétique...

 

 

 

GRAVESANDE (William Jacob S'), physicien néerlandais (1688-1742). Il imagina l'anneau qui porte son nom pour étudier la dilatation cubique des solides.

 

 

 

GUERICKE (Otto VON), physicien allemand (1602-1686) né à Magdebourg. Il inventa en 1650 une machine pneumatique pour faire le vide, il mit en évidence la pression atmosphérique grâce à la célèbre expérience des hémisphères de Magdebourg en 1654. Il inventa aussi la première machine électrostatique.

 

 

 

HOPE (Thomas Charles VAN), chimiste écossais (1766-1844). Il montra en 1805 que la densité de l'eau est maximale à 4° C.

 

 

 

HUYGHENS (Christiaan), physicien, mathématicien et astronome néerlandais (1629-1695). En astronomie, il découvrit notamment l'anneau de Saturne. En physique, il étudia la théorie ondulatoire de la lumière.

 

 

 

INGENHOUSZ (Jan), médecin et botaniste néerlandais, puis britannique (1730-1799). C'est en 1789 qu'il présenta sa célèbre expérience sur la conductibilité thermique des métaux.

 

 

 

KEPLER (Johannes), astronome allemand (1571-1630). Ses recherches l'amenèrent à énoncer les lois qui l'ont immortalisé et d'où Newton sut dégager le principe de l'attraction universelle.

 

 

 

KIRCHOFF (Gustav Robert), physicien allemand (1824-1887). Il inventa le spectroscope à l'aide duquel il développa, avec Bunsen, l'analyse spectrale.

 

 

 

LAVOISIER (Antoine Laurent de), chimiste français (1743-1794). Il énonça la loi de conservation de la masse, indiqua la composition de l'air (1777), de l'eau et du gaz carbonique, établit le rôle de l'oxygène dans les combustions. Il est un des créateurs de la chimie moderne.

 

 

 

MASSON (Antoine), physicien français (1806-1860). Il construisit la première bobine d'induction qui a conservé à tort le nom de Ruhmkorff qui n'en était que le réalisateur. En 1854 il étudia les vibrations des fluides.

 

 

 

MAXWELL (James Clerk), physicien anglais (1831-1879). Il est l'auteur de la théorie électromagnétique de la lumière (1865).

 

 

 

MELLONI (Macédonio), physicien italien (1798-1854). Il inventa avec Nobili la pile thermoélectrique pour étudier la chaleur rayonnante.

 

 

 

MUSSCHENBROEK (Van Petrus), physicien hollandais né à Leyde (1692-1761). Professeur dans sa ville natale, il recherchait si l'eau pouvait conserver l'électricité, quand un de ses assistants reçut une violente décharge qui donna naissance à la fameuse bouteille de Leyde en 1745.

 

 

 

NEWTON (sir Isaac), physicien et mathématicien anglais (1642-1727). Il fit deux découvertes fondamentales : la gravitation universelle et la nature de la lumière blanche.

 

 

 

NOBILI (Léopoldo), physicien italien (1787-1835). Il inventa le système "astatique" qui permit d'obtenir des galvanomètres très sensibles. Il inventa une pile thermoélectrique en 1830 avec laquelle il étudia, avec Melloni, le rayonnement infrarouge.

 

 

 

NOLLET (abbé Jean Antoine), physicien français (1700-1770). Il inaugura un enseignement de la physique expérimentale (cf. bibliographie). Il inventa le premier électroscope puis l'électroscope à feuilles d'or.

 

 

 

NICHOLSON (William), physicien et chimiste anglais (1753-1815). Il découvrit avec Carlisle, l'électrolyse de l'eau et inventa un aréomètre.

 

 

 

OERSTED (Christian), physicien danois (1777-1851). Il découvrit l'existence du champ magnétique créé par les courants (1820). Il étudia aussi la compression des solides et des liquides.

 

 

 

OHM (Georg), physicien allemand (1789-1854). Il énonça en 1827, les lois fondamentales des courants électriques.

 

 

 

PASCAL (Blaise), mathématicien, physicien, philosophe et écrivain français (1623-1662). Doué d'un génie précoce il imagina à dix-neuf ans la première machine à calculer et consacrera ses loisirs à de nombreuses expériences sur la pression atmosphérique, l'équilibre des liquides...

 

 

 

POUILLET (Claude Servais Mathias), physicien français (1790-1868). Il retrouva, en 1834, par la méthode expérimentale, les lois d'Ohm et dégagea les notions de force électromotrice et de résistance intérieure des générateurs.

 

 

 

PTOLEMEE (Claude), astronome et mathématicien grec (IIe s. après J.C.). Dans son ouvrage "Almageste" il exposa son système de l'univers selon lequel la Terre est fixe et est le centre de l'univers. Il construisit différents instruments d'astronomie.

 

 

 

RUHMKORFF (Heinrich Daniel), mécanicien et électricien allemand (1803-1877). Il construisit avec grande précision des instruments électromagnétiques comme la célèbre bobine d'induction imaginée par Masson et Bréguet.

 

 

 

SAUSSURE (Horace Bénédict DE) naturaliste et physicien suisse (1740-1799). Il imagina l'hygromètre à cheveu, l'électromètre à pointe ...

 

 

 

SCHWEIGGER (Johann Salomo Christoph), physicien allemand (1779-1857). En 1820, il construisit un multiplicateur qui constitue le premier galvanomètre.

 

 

 

SOLEIL (Jean Baptiste François), opticien français (1798-1878). Très habile, il réalisa les appareils inventés par Fresnel, Foucault Arago... notamment un saccharimètre et un goniomètre.

 

 

 

TORICELLI (Evangelista), physicien italien (1608-1647). Elève de Galilée, il inventa le baromètre et découvrit les effets de la pression atmosphérique.

 

 

 

VOLTA (Alessandro,), physicien italien (1745-1827). Il inventa la première pile électrique en 1800.

 

 

 

WIMSHURST (James), inventeur anglais (1832-1903). Il imagina et créa la machine électrostatique à influence qui porte son nom.

 
 

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 Cette exposition a été organisée par :

La Ville de Périgueux, Musée du Périgord,

Francis Gires, collectionneur.

avec le soutien de :

La Direction des Musées de France, L'inspection des Musées classés et contrôlés,
La Direction Régionale des Affaires culturelles d'Aquitaine,
Le Ministère de l'Education Nationale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche,
Le Rectorat de l'Académie de Bordeaux, L'Inspection Académique de la Dordogne,
L'Inspection Pédagogique Régionale de Sciences Physiques, Créasciences Dordogne,
Le Groupe d'Études et de Recherches du Musée du Périgord et Radio France Périgord.

Conception du mobilier : Dalimage avec le concours de l'équipe technique du Musée.

Commissariat d'exposition :
Véronique Merlin-Anglade : conservateur du Musée du Périgord,
Francis Gires, collectionneur et professeur de Sciences Physiques au lycée-collège Saint-Joseph à Périgueux.

Nous remercions tous ceux qui ont permis la réalisation de cette exposition :
pour leur concours scientifique :

Christine Blondel, du Centre de recherche en Histoire des Sciences et des Techniques de la Cité des Sciences à la Villette - Paris,
Nicole Hulin, de l'Université Pierre et Marie Curie/Paris VI, et du Centre Alexandre Koyré,
Roger Sahun, responsable académique de la Culture Scientifique et technique,
Hubert Guillaumard, professeur de Sciences Physiques au Lycée et collège Lauret Gatet à Périgueux,
Jean-Paul Verdon, Conseiller cuturel scientifique de la Dordogne, professeur de Sciences Physiques au lycée Jay-de-Beaufort à Périgueux.

et plus particulièrement :

Xavier Darcos, Maire de la Ville de Périgueux , Doyen de l'Inspection générale de l'Éducation nationale ,
Jean-Jacques Ratier, maire-adjoint chargé de la Culture,
Guy Mandon, maire-adjoint chargé de la communication et des cultures patrimoniales, directeur de l'établissement secondaire Saint-Joseph à Périgueux,
André Pouille, recteur de l'Académie de Bordeaux,
Jean David, Inspecteur d'Académie de la Dordogne,
Monsieur l'abbé Chinouilh, ancien professeur de physique à l'Institution Saint-Joseph à Périgueux,
François Schunck, professeur de Sciences Physiques au lycée-collège Saint-Joseph à Périgueux,
Jean-Eudes Dunant, proviseur du Lycée Jay-de-Beaufort à Périgueux,
Daniel Constant, proviseur de l'établissement secondaire Laure Gatet à Périgueux,
M. Delungin, principal de l'établissement secondaire Laure Gatet à Périgueux,
Gilles Martin, Créasciences Dordogne,
Madame et Monsieur Soubeyran,
Monsieur l'abbé Briquet, Évêché de Périgueux,
Thierry Dessolas, chef de cabinet du Maire de la Ville de Périgueux ,
Les enseignantes détachées sur le musée,
Les équipes scientifiques, administratives, culturelles, d'accueil et de surveillance du Musée.

 
 

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Les partenaires financiers
   Le Ministère de la Culture (drac)
   Le Musée du Périgord
   La ville de Périgueux

 
 

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